L’activité de l’association dans ce domaine
concerne à la fois des écoles et des familles.
L’association veille à toujours impliquer les
familles dans le processus de formation de leurs
enfants. Il est demandé une participation, même
minime pour les familles les plus défavorisées.
Il est
à relever ici que les conditions dans les écoles
publiques en Haïti sont désastreuses (jusqu’à
200 élèves par classe, enseignants sans aucune
formation…).
Beaucoup de parents font donc tout leur possible
pour assurer à leurs enfants de meilleures
conditions
d’apprentissage dans des écoles privées.
Celles-ci sont nombreuses en Haïti, très
fréquentées, et contrairement à chez nous, à la
portée de familles très modestes.
Soutiens individuels :
Ils
concernent toujours des cas présentés par nos
répondants, qui repèrent des familles en grande
difficulté financière, dans l’impossibilité
d’envoyer leur(s) enfant(s) à l’école. Leur
nombre est en constante augmentation, d’autant
plus face à la situation préoccupante que
traverse le pays tant sur le plan économique que
politique.
En
2018-2019, une quarantaine d’élèves, de niveaux
primaire, secondaire, universitaire, et en
formation, ont bénéficié de l’aide de
l’association.
Soutien aux écoles :
L’association soutient 5 écoles, dans
différentes régions du pays.
- Les
écoles Dabalor et Célestin-Freinet dans
l’Artibonite
Soutien à une vingtaine d’élèves dans chaque
établissement, pour lesquels l’association paie
le 50% des frais de scolarité.
-
L’école EFCG de Polidor Tadé, à Grison-Garde
(Nord)
Située
en zone rurale où aucune école n’existait, cette
école s’est agrandie au fil des années, avec la
particularité d’impliquer au maximum les parents dans
la vie de l’école.
Le
financement accordé concerne principalement le
soutien de 70 élèves dont les familles sont les
plus vulnérables, mais aussi l’achat de matériel
scolaire, de livres, d’uniformes, et un
complément pour le salaire des enseignants.
-
L’école Bethel de Pernier, à Port-au-Prince
Ce
projet touche 201 enfants d’une zone défavorisée
de la capitale, et a pour objectif de permettre
aux élèves d’avoir tous les outils nécessaires
pour un meilleur apprentissage.
Il
consiste en la création d’une banque d’uniformes
et de livres. Ces derniers sont distribués aux
élèves à la rentrée, et recueillis en fin
d’année pour être redistribués l’année suivante.
Cela engage la responsabilité des élèves et des
parents pour rendre les livres en bon état.
Concernant les uniformes, obligatoires dans
toutes les écoles haïtiennes, le tissu est
fourni par l’école; leur confection est à la
charge des parents.
-
L’école du pasteur Eliezer Point-du-Jour, à
Port-au-Prince
Chaque
année l’association aide une dizaine d’élèves du
niveau primaire, dont les parents traversent de
grosses difficultés financières. L’école se
charge de cibler les familles les plus
nécessiteuses.